SMILE CR opère dans le transport des matières biologiques sur le territoire Costaricien. Transmettre notre savoir-faire dans
le transport très spécialisé des échantillons de biologie et professionnaliser le métier sont les objectifs premiers des dirigeants de SMILE CR.
« Mais mettre sur les routes du Costa Rica, 6 véhicules parcourant journalièrement pratiquement 1.600 kms va à l’encontre des aspirations du COSTA RICA à devenir une économie moderne, verte, sans émission, résiliente et inclusive. ! » explique Muriel LAHONTA, Présidente de SMILE CR.
« Nous ne pouvions arriver dans ce splendide pays, tellement investit dans la préservation de ses richesses et dans la sauvegarde des écosystèmes mondiaux, sans apporter une première solution ».
Cette solution, fut, après avoir calculé la quantité de CO² en tonne émise par les véhicules de SMILE CR, de calculer le montant en Colones à compenser.
« Ayant été plusieurs fois rencontrer la nouvelle génération de caféiculteurs sur leurs exploitations, ceux-ci nous ont expliqué leur désir profond de voir leur filière agricole pouvoir participer à la préservation de l’environnement, tout en développement des gammes organiques de très haute qualité et de saveurs encore plus authentiques et naturelles, tout en préservant la santé des caféiculteurs, de leurs familles et de leurs clients consommateurs.
De plus, le café bio est vendu environ 25% à 40% plus cher que ce que leur offrirait le cours mondial des matières premières. Cela permet alors de fournir aux producteurs des revenus plus élevés et donc de vivre décemment, de se développer et de faire perdurer la tradition de récolte à main ».
Les dirigeants de SMILE CR ont donc pris la décision d’aider une famille de la Province d’ACOSTA, la famille ARIAS* en achetant 1.350 pieds de café, quantité équivalente au montant de la compensation nécessaire.
Mauricio ARIAS a, avec toute son expertise, choisi d’investir dans la variété « Costa Rica 95 » reconnaissable par des pousses de couleur rouge obscur, beaucoup plus robuste et résistante aux maladies comme la Rouille. Cette nouvelle plantation ne nécessitera quasiment pas de traitement chimique. La première récolte aura lieu dans 2 ans.
Véritable pont naturel entre le nord et le sud du continent américain, le Costa Rica recèle à lui seul 5% de la biodiversité terrestre mondiale et 3,5% de la vie marine.
Le Costa Rica produit près de 93% de son électricité à partir d’énergies renouvelables et 30% de son territoire est protégé. En 1948, son gouvernement a décidé de supprimer l’armée et de consacrer les budgets ainsi libérés à l’éducation, à la santé et à la protection de l’environnement.
Ce dernier point est primordial : le Costa Rica, avec plus de 30% du territoire protégé, s’est engagé à devenir neutre en CO2 avant 2022. Un souci de la planète qui se répercute aussi sur le secteur agricole.
Un Costaricain sur sept vit de la terre, cultivant ananas, banane, canne à sucre, cacao ou encore café*.
Mais en 2015, près de 10% des émissions de gaz à effet de serre du Costa Rica sont attribuées à la production de café, industrie intégrante de l'identité nationale et de l'économie du Costa Rica. Le mode de culture est le facteur essentiel pour la protection du climat.
85 % des émissions de gaz à effet de serre du café conventionnel provenaient du défrichement des forêts tropicales (pour faire de la place aux cultures) et des intrants agricoles (engrais chimiques comme l’urée, pesticides, irrigation).
Dans une large mesure, cela s’applique également au café bio, quand comme au Brésil les forêts tropicales ont dû faire place aux plantations.
L’utilisation d’engrais synthétiques pour fournir l'azote indispensable au sol, stimule également une réaction qui émet du protoxyde d'azote (N2O) dans l'atmosphère.
Parmi les solutions trouvées, la formation et l’incitation aux producteurs à utiliser de nouvelles méthodes de fertilisation qui améliorent l'efficacité, réduisant ainsi la quantité d'engrais nécessaires.
Intercaler les arbres qui sont fixateurs d'azote entre les caféiers ou cultiver le café dans des zones forestières comme cela se pratique depuis des décennies dans la Province d’Acosta**
Mettre les caféiers à l’ombre pour nécessité moins d’eau, et améliorer le sol.
*46 000 producteurs de café (exclusivement arabica), en grande majorité de toutes petites exploitations, 90% d’entre elles couvrant moins de quatre hectares. Ces parcelles sont transmises de génération en génération et souvent exploitées par des fermiers dont les seules connaissances en agronomie ont été prodiguées par les vendeurs d’engrais et de pesticides des grandes firmes de l’agro-chimie. Mais la nouvelle génération se forme à l’adaptation de pratiques durables. De plus, le café issu des cultures durables a des propriétés qualitatives et gustatives supérieures à celles issues de l’agriculture dite classique.
Les caféiculteurs se sont également rendu compte des effets inespérés de leur passage à l’agriculture durable : retour de la biodiversité sur leur domaine, moins d’érosion de leurs sols et production à l’hectare plus élevée. Les terrains devenant plus arborés cela aide également à la lutte contre le réchauffement climatique puisque l’humidité et l’ombre permettent une meilleure régulation thermique.
**LES CAFÉICULTEURS DE LA RÉGION D'ACOSTA Acosta est le 12e canton de la province de San José au Costa Rica comportant 5 districts. Elle est située à 30 km au sud de la ville de San José. Avec une superficie de 342,24 km², Acosta est le quatrième canton de la province de San José et le 39e de tous les cantons du Costa Rica. Fondée le 27 octobre 1910, sa capitale - San Ignacio de Acosta - compte environ 20.200 habitants. Le canton a un taux d'alphabétisation élevé (99,1%), et avait en 2012 un indice de développement humain de 0,777 selon le Programme des Nations unies (Qualité de vie : revenu par habitant – espérance de vie – niveau d’éducation). Il s'agit du canton le plus accidenté du pays sur le plan topographique, avec un paysage essentiellement montagneux et éminemment agricole : l'agriculture reste l'activité qui génère le plus de revenus et fournit le plus de travail à un pourcentage élevé de ses habitants. La culture du café est la principale activité agricole et la principale source de revenus. D'autres activités économiques importantes sont l'engraissement du bétail, l'apiculture et la culture de légumes, de fleurs d'itabo, de haricots et d'agrumes. Que dit la législation costaricienne ? L’Accord intersectoriel pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre dans le secteur des transports" a été signé le 24 février 2019 dans le cadre de la présentation du Plan de décarbonisation par le ministère des Travaux publics et des Transports (MOPT) et le ministère de l'Environnement et de l'Énergie (MINAE). Cet accord vise à définir les principales lignes d'action pour la réduction des émissions dans le secteur des transports, un secteur qui émet 44 % des émissions du pays, afin de progresser efficacement vers la décarbonisation. L'accord sectoriel implique la mise en œuvre de politiques, de mesures et d'autres instruments grâce auxquels le secteur des transports parviendrait à réduire l'équivalent de 0,5 mégatonne de dioxyde de carbone (CO2) d'ici 2024, par rapport aux émissions de 2012, ainsi qu'à améliorer le système de transport et la qualité de vie de la population. Les mesures prévues par l'accord au niveau Transport sont classées en 4 grands groupes :
1. La mobilité non motorisée et la mobilité assistée électrique à faible vitesse 2. Les transports publics, 3. Le transport de marchandises,
4. Transport privé.
L'accord sera mis à jour tous les 5 ans, en veillant à ce que, dans chacune de ces mises à jour, l'ambition soit accrue, ou du moins maintenue. En outre, il est le résultat d'un processus de travail conjoint entre le MOPT et le MINAE, accompagné par le Groupe ICE et la Coopération allemande au développement GIZ, dans le cadre du projet My Transport et Action Climatique II. Pour parvenir à sa version finale, l'accord a été soumis à un processus de dialogue entre les deux ministères d'environ sept mois, qui comprenait des discussions avec des spécialistes internationaux et deux phases de consultation avec la société civile, le monde universitaire et d'autres parties prenantes des ministères intéressés.
LA FAMILLE ARIAS
« Je m'appelle Mauricio Arias et je vais vous parler un peu de mon parcours dans la culture du café. Je suis habitant de Ceiba Est - Acosta San Jose. Ma famille est dans l'industrie du café depuis les années 30. Je suis très fier d'être un producteur de café et un entrepreneur. Le Costa Rica fut le premier pays d'Amérique centrale à être reconnu comme le meilleur pays pour la culture du café. Les premières plantations datent de 1921 et ces » grains d’Or » ont permis de faire décoller l'économie du pays. Mon grand-père naquit Arias Castro, dans les années 40 ; ses 7 frères travaillèrent tous dans l'agriculture : le café, le maïs et les haricots. Puis mon père, né dans les années 60, très jeune, devint indépendant en achetant ses propres propriétés avec le soutien de son père, mon grand-père. Ensuite ce fut mon tour. Dès mon plus jeune âge, j'eue des rêves : faire des études, vivre aux États-Unis et, plus que tout, travailler dans les plantations de café. Je suis donc parti aux États-Unis en 1997. J'y ai vécu 21 ans. J’y ai étudié la cuisine mais aussi l'aménagement des jardins ; ceux furent mes deux premières carrières. J’ai même eu ma propre entreprise spécialisée dans les aménagements de jardins pendant 10 ans. Durant cette période, je suis revenu au Costa Rica à 3 reprises et mon père avait à chaque fois, développé la culture de café avec toujours plus de propriétés. Alors, j’ai décidé de lui envoyer de l'argent pour m’acheter des propriétés que lui gérait Puis une fois rentrer au pays en 2018, j'ai repris les terres que mon père avait acquises avec mes ressources, puis je lui ai acheté une propriété dans une zone élevée - à 1.650m d'altitude, et où se trouve la fameuse cabane ! Cette propriété fait presque 4 hectares. À ce jour, nous exploitons environ 8 hectares de café et nous avons journalièrement 3, 4 employés toute l’année. Pour la période de récolte, qui s'étend de décembre à mars, nous employons 20 à 25 personnes. Il est primordial pour nous de continuer la tradition de la cueillette à la main, plus respectueuse de la plante et permettant à des familles de vivre. Le rendement est d'environ 300 boisseaux sur les 8 hectares, ce qui est très bon. Durant 9 mois, nous nous consacrons uniquement à l’entretien, en utilisant quand cela est nécessaire des engrais et parfois des produits chimiques afin de lutter contre les parasites. Nous ne vendons qu'à une seule entreprise, Vol Café ; nous pensons réellement que plus d'acheteurs serait bénéfique pour nos cultures et pour l’environnement. Si nous vendons plus chers nous pouvons investir dans des plantes plus robustes et résistantes aux maladies et parasites et donc utiliserions mois de polluants chimiques. Cette année, nous avons planté environ 3 ;000 arbustes dont 1 ;320 financés par SMILE CR. C'est un grand espace avec un nouveau type de café (Costa Rica 95) provenant de la province de Turrialba. C'est un café beaucoup plus résistant et qui ne nécessite pas autant de produits chimiques. L'aide de SMILE CR est très importante ; nous sommes très fiers d'avoir réalisé ce projet et nous sommes très reconnaissants à SMILE CR de nous permettre, grâce à leur compensation, de nous accompagner dans notre démarche de produire de manière plus Responsable...
SMILE CR – filiale de SMILE SAS
En quelques chiffres
5 Chauffeurs,
1 Administratif,
6 Véhicules,
9 600 kms parcourus par semaine,
10 villes collectées chaque jour,
26 sites collectés au quotidien.
Mais aussi
Permis de fonctionner du Ministère de la Santé,
Formation des chauffeurs aux réglementations,
Traçabilité Physique de la collecte à la livraison,
Traçabilité thermique en temps réel.
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